Mère Teresa demanda à un prêtre: « Combien de temps pries-tu chaque jour? « . « Mère, je célèbre chaque jour la Sainte Messe, je prie chaque jour le bréviaire; vous savez à notre époque, c’est faire preuve d’héroïsme, je prie aussi chaque jour le chapelet. (…) Mère Teresa me fixa de ses yeux remplis de lumière et d’amour et elle dit: « Cela ne suffit pas, mon fils! Cela ne suffit pas, parce que l’amour ne peut se réduire au minimum indispensable; l’amour exige le maximum! »

Je ne compris pas aussitôt les paroles de Mère Teresa et, presque pour me justifier, je répondis: « Mère, j’attendais de vous plutôt cette question: « Quel actes de charité fais-tu? » Soudain, le visage de Mère Teresa était redevenu très sérieux et elle dit d’une vois ferme: « Crois-tu que je pourrais pratiquer la charité si je ne demandais pas chaque jour à Jésus de remplir mon coeur de son amour? » (…)

En détachant chaque mot, elle ajouta: « Lis attentivement l’Evangile, et tu verras que Jésus, pour la prière, sacrifiait aussi la charité. Et sais-tu pourquoi ? Pour nous enseigner que sans Dieu, nous sommes trop pauvres pour aider les pauvres. »

« Donnons beaucoup de temps à Dieu, à la prière et à l’adoration (…) Il nous faut beaucoup de temps pour que notre coeur, dont nous connaissons la dureté, s’adoucisse, s’humilie au contact de l’hostie et s’imprègne de l’Amour de Dieu. Ce petit morceau de pain incarne l’humilité et le silence parfait de Dieu, sa tendresse et son amour pour nous.

Cardinal Robert Sarah. La force du silence. (2020). Ed Fayard.

Horaires:

Du mardi au Vendredi de 8h à 9h